La radicalité et le minimalisme du bâtiment de Riedberger et Chevalley lui confèrent une réelle rationalité et efficacité. Le principe consiste à parer le Pavillon d’une robe de métal et de verre, réfléchissant son environnement. Le Pavillon prend l’apparence d’un monolithe de verre et de métal noir, pur comme un miroir sombre. Cette peau neutre pourra ensuite prendre toutes les variations de teintes de la lumière ambiante, et de la ville. C’est une robe caméléon qui réagit à son environnement, à la ville et à la vie qui s’y déroule. A la manière des surpiqûres d’une étole précieuse, ou des modénatures de pierre de l’architecture classique, cette enveloppe est sertie de lignes, horizontales et verticales, qui viennent en souligner le dessin, et redonne à l’édifice une échelle humaine.Le jeu d’ombre et de lumière créé par l’épaisseur des lignes et le plan vertical de la façade, varie en fonction de l’heure et de l’orientation, faisant vibrer la parure du Pavillon.

C'est un projet hyperfonctionnel, conçu à l’attention des utilisateurs, et enveloppé d’un habit de lumière, qui introduit une vie et rompt avec l’immobilité du paysage construit.